Doucement l'été s'achève. Le soleil darde de ses rayons les rares corps lézardant encore sur la plage. Le corps en sueur, mes vêtements collent à la peau. Ma chair soupire enfin d'aise en les retirant. La brise du large apporte un agréable vent de fraîcheur. Qu'il est bon d'être entièrement nu, le corps livré à la nature.

Je m’allonge sur le ventre à l’écart des gens. Insidieusement, le soleil me caresse les fesses, s’insinue malicieusement entre mes cuisses. Une douce langueur m'étreint. J'ai envie de caresses, de mains qui remontent sur mes cuisses, de baisers sur mon corps enfiévré, d’une bouche voluptueuse sur mon sexe chaud. Tout mon être réclame la sensualité d'une femme. Il me faut ses mains, il me faut sa peau à goûter, son corps à consommer voluptueusement. J’ai besoin de cet échange fougueux et délirant de deux êtres qui s'accouplent en gémissant de plaisir.

Mon ventre tremble d'impatience. L’excitation se fait grandissante et m’enveloppe d’un désir irrépressible. Je me retourne, m'étire, m'offre au soleil comme je le ferai avec une femme. Ma main se coule sur mon ventre épilé puis s’insinue entre mes cuisses. Mes yeux se ferment ; je me concentre sur le plaisir en jouant délicatement avec le gland impatient. Mes doigts s'activent, pétrissent les bourses, caressent la verge vibrante qui se gonflent de désir. Je continue ma descente et glisse entre le sillon de chair, à la recherche de cette grotte secrète. Je déglutis ; faim d'amour et de plaisirs, de chairs impatientes et torturées d’envie. Mon corps s'agite. J'aimerais à cet instant qu’une femme goûte à la source de la vie. A cette idée, mes sens se déchaînent. J'ai faim d'un autre corps qui me libère de cette montée tumultueuse, de cette fusion incandescente. Je brûle sous mes caresses, à la recherche de la délivrance, mes sens emportés dans une tempête. Mon cœur bat rapidement, s’accélère à présent et bat la chamade.

Mes doigts cherchent du renfort. Soudain deux autres mains se joignent aux miennes et me caressent aussi, me libèrant de cette lave brûlante. Je n’ose ouvrir les yeux par crainte de perdre mon plaisir. Une main masturbe vite, toujours plus vite pendant que l’autre s’enfonce entre mes fesses. Elle entre, ressort puis revient et ressort. Humm, je brûle littéralement. J’imagine dix autres mains sur mon corps. Le plaisir arrive, monte irrésistiblement. Je suis submergé par sa violence lorsqu'une bouche chaude engloutit ma verge. J'halète. Pris de vertige, mon esprit n’est plus maître de mes pensées. Non, pas tout de suite ; que cela dure encore, c'est si bon... Mais les mains sont allées trop loin transformant ma chair en une torche qui s'enflamme de plaisir. Irrésistiblement, la jouissance monte, surgit des profondeurs de mon corps et me ploie sous sa violence. Mon ventre se tord de plaisir ; Pendant que ma semence gicle en saccade dans cette bouche inconnue, j'exhale un râle continu, emporté par la formidable explosion de jouissance...

Assommé de plaisir, de longs instants se passent avant de reprendre conscience. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi encore stupéfié par tant de plaisir. Rien que la plage, le soleil et la mer qui chante ; et moi allongé sur le sable avec mon ventre enfin calmé. Au loin, deux femmes d’allure singulière s’éloignent en rigolant...