Ce matin, cette vieille rengaine lui trotte dans la tête. La la la... Comme d’habitude, elle passe plus d'une heure dans la salle de bain. Face au miroir, Diane se maquille avec attention. Elle est prête maintenant. Il ne lui reste qu'à apporter la touche finale à son maquillage ; un rouge à lèvre écarlate de chez Dior. Une couche onctueuse qu’elle étale sur ses lèvres pulpeuses en prenant soin de ne pas déborder. Sa bouche, c'est son plus bel atout de femme ; surtout lorsqu’elle entrouvre ses lèvres, comme en attente d'un baiser. Elle vérifie ses charmes face à la glace sur le pas de la porte avant de sortir. Sous son chemisier blanc le soutien-gorge accentue le galbe de ses seins. Le décolleté laisse entrevoir un peu de dentelle. La jupe courte souligne la longueur de ses jambes dans les bas satinés. Les escarpins accentuent la cambrure de ses reins. Ses longs cils noirs papillonnent. Elle referme la porte de son appartement, incrédule de tant de beauté. Tel un cocon, elle abandonne sa chrysalide et profite des premiers rayons de soleil dans la rue. Elle est en vacances pour quelques jours...

Le fond de l'air est frais ce matin d'août et la chanson trotte toujours dans sa tête. Elle allonge le pas. Ses talons claquent sur le macadam du trottoir. Elle traverse la rue en diagonal, d'une démarche digne d'un mannequin de Jean-Paul Gautier. Les piétons se retournent sur son passage. Les yeux rivés sur ses cuisses, un employé de la voirie ne peut se retenir de siffler. En l'entendant, le conducteur du camion-benne abandonne le pauvre gars croyant que c'est le signal de départ. Diane lui jette un sourire blagueur, fière de ses effets, sûre de son charme. Devant une vitrine, elle ralentit le pas. Son regard balaye les articles qu’elle ne voit pas, uniquement attirée par son reflet et par la cascade de cheveux blonds qui coule sur ses épaules. Femme fatale !

Elle pousse les portes du grand magasin. Elle fait partie des premières clientes. Dans les rayons, quelques vendeuses s'activent comme des abeilles dans une ruche. Bien mises, elles attendent les clients derrière leurs petits stands. Diane déambule un moment au rayon Parfums et Cosmétiques. Puis elle prend l'escalator pour monter à l'étage supérieur. Derrière elle, un vigile, un grand black, regarde sous sa jupe l'air de rien. Diane la rabat sur ses cuisses en souriant. Elle apprécie le regard des hommes sur son corps. La voici arrivée au rayon Lingerie Femme. Elle regarde avec envie toutes ces dentelles, en particulier cette petite culotte rose qu’elle essaierait bien. Ses yeux dérivent irrésistiblement, presque malgré elle, vers le rayon Homme de l'autre côté de l'allée. Le vendeur est là, en costume chic, le visage bronzé, encadré par des cheveux blonds qui soulignent son charme suédois. De son regard bleu, il la fixe avec insistance.

Entre ses cuisses, Diane sent son sexe se gorger de désir. Elle brûle. Elle minaude un instant. Finalement, elle prend la petite culotte entre ses mains et se dirige vers les cabines d'essayage en roulant des fesses comme une femelle en chaleur. Elle sent le regard du vendeur planté dans ses reins. Dans la cabine, elle suspend la culotte au crochet, et commence à retirer son minuscule string en dentelle. Le vendeur va venir, elle le sent. Soudain, le rideau s’ouvre et il s'engouffre prestement. Il la plaque sauvagement contre la paroi en collant ses lèvres aux siennes. Sa langue la fouille. Ses mains glissent sous sa jupe et malaxent ses fesses. Les ongles carmin de Diane s'enfoncent dans les cheveux du vendeur. Elle fond de plaisir. Elle l'attire à elle, plus bas, d’abord entre ses seins, et encore plus bas. Le vendeur a compris. Il s'agenouille, arrache le string qui l’emprisonne et empoigne la verge épilée. Alors commence une fantastique fellation...